vendredi 28 août 2020

Tenues de sorties

 Ce jour, vient de sortir de presse le tome 21 de Missions Kimono ; en voici un aperçu :


Dessins d'Andrea Rossetto, et mise en couleurs de Francis Nicole. La mise en place en librairies est toujours prévue pour le 25 septembre prochain.

Deux planches sont présentées sur mon site, à ce lien (une fois sur la page, il faut cliquer sur la couverture) : http://www.jybaventures.net/asp/ficha.asp?id=33&opc=series

Sinon, est sortie aussi, mais aux Pays-Bas, la version néerlandaise du tome 2 de Missions Kimono, dont voici la couverture également (aux éditions Arboris) :


On remarque que le titre, Missie Mowanda, n'est pas ressemblant au titre français (Mission Assaut-Mer). Le nom Mowanda n'est pas non plus le pays fictif que j'avais imaginé pour l'histoire en français (Bowanda), mais l'éditeur Arboris a souhaité l'allitération de la consonne M (Missie / Mowanda).

Voici une page en néerlandais, au hasard :


Le tome 1 en néerlandais est sorti en février dernier, et le tome 3 est en route pour l'automne.

Pendant ce temps-là, le tome 22 continue de se préparer tranquillement, pour parution en 2021 (dessins de Francis Nicole cette fois). Voici une image au hasard (j'ai masqué le nom géographique dans la bulle, pour ne pas dévoiler trop tôt le pays réel où va se dérouler cette aventure) :






vendredi 21 août 2020

Les plus gros du monde

Le livre suivant celui de la marine marchande française dans la guerre (tome 3) dans l'ordre chronologique de ma bibliographie, traite des plus grands navires du monde, à savoir des supertankers. Plus précisément : des super-supertankers.Voici la couverture :

Le livre, écrit principalement par Jérôme Billard, et publié en 2002, traite des supertankers français et, dans deux grands chapitres, des plus gros supertankers, ce qu'on appelle des ULCC (Ultra large crude carriers : transports de pétrole très, très grands). Ces ULCC, qui ne furent pas nombreux, ont été lancés dans le courant des années 1970, juste avant la crise pétrolière (1973) qui rendit caduque leur utilisation.

Il se trouve que quatre des plus gros ULCC étaient français eux aussi : Batillus et Bellamya, de la Shell, et Pierre Guillaumat et Prairial de la CNN. Plus de 500 000 tonnes de port en lourd chacun. On ne verra plus jamais des navires de cette taille ; record absolu pour l'éternité.

Voici quelques photos extraites du livre. Les premiers chapitres parlent des supertankers (à partir de 200 000 tonnes) :

Le nez, avec son bulbe d'étrave, du supertanker Blois (240 000 tonnes "seulement").

Un peu de technique : schéma du système de triple réduction d'un groupe turboréducteur,
à bord d'un supertanker.

Puis viennent les 550 000 tonnes :

Le Batillus en fin de construction au chantier de Saint-Nazaire. Le pétrolier le long de sa coque est d'une taille équivalente à ce que fut le plus gros du monde avant la Seconde guerre mondiale (années 1920). On mesure l'évolution vers le gigantisme...

Photo rarissime d'une scène qu'on ne reverra jamais : deux ULCC à couple,
soit 1,1 million de tonnes en tout (Bellamya à gauche, Batillus à droite) (photo : Yves Rabin).

Une nuit tranquille de fin mars 1982, au port pétrolier d'Antifer au nord du Havre,
le pont endormi du géant Prairial (photo Xavier Mary).

Le commandant Rigolet, commandant des Pierre Guillaumat et Prairial, a créé
la combinaison de survie qui porte son nom. Elle sera obligatoire sur les navires français.
Ici, on l'essaie dans la piscine du Batillus (photo : Yves Rabin).

Le pont d'un supertanker est si long - un ULCC a fortiori ; ici : le Prairial -
qu'il faut utiliser un vélo pour se déplacer entre l'avant et l'arrière...

Tout a une fin : les plus gros ULCC ne servent plus ; on doit les désarmer, et comme il faut de la place, cela se fait dans un fjord de Norvège ; cette scène historique, que l'on ne verra plus jamais, a été prise en 1985 et présente entre autres les français Batillus et Bellamya (photo : Joachim Pein).

vendredi 14 août 2020

Marine marchande en guerre, 3e

 Le sort des navires français - et ex-français - durant la guerre, entre fin 1942 et l'été 1945, est fort varié. C'est ce que raconte un autre de mes livres, sorti en 2001, et dont voici la couverture :


Comme les tomes 1 et 2, je l'ai écrit avec la collaboration de Guy Mercier et Marc Saibène.

Voici un échantillon de quelques photos extraites de ce tome 3. Les navires français ont été dispersés sur toutes les mers, ont arboré différents pavillons...

Le cargo Moron, resté du côté de la marine de Vichy, se saborde
à l'arrivée des Anglo-américains en Afrique du nord, en novembre 1942.

Des navires passent du côté des Alliés, comme le cargo Ville d'Oran
(ne pas confondre avec le paquebot Ville d'Oran), vu ici à New York en mai 1943.
Des marins Français libres naviguent sur leur cargo passé du côté des Alliés, le Saint Bertrand, surnommé le "tramway de l'Atlantique" étant donné ses traversées régulières.

Deux paquebots français, le Cuba à gauche, et le Djenné à droite, participent, avec deux paquebots allemands (en second plan), à des échanges de prisonniers à Barcelone, en octobre 1943.
Ce paquebot, lancé en juin 1944, s'appelle le Maréchal Pétain.
Mais il en sera autrement une fois la paix revenue dans le monde :
il sera rebaptisé La Marseillaise au sein de la compagnie des Messageries maritimes.

Le paquebot D'Artagnan a été saisi par les Japonais et, dans l'océan Pacifique, transporte des troupes japonaises. C'est pourquoi les sous-marins américains le traquent ; l'un, en 1944, finit par le torpiller, ce que l'on voit à travers le périscope du sous-marin.
Face à l'avance des Alliés en France, les Allemands sabordent les navires français.
Ici, le Jean Laborde à Martigues, en août 1944.

vendredi 7 août 2020

Bateaux au service des bateaux

Mon ouvrage suivant celui sur les canots de sauvetage (voir mon précédent message) traite de bateaux formant une famille fort nombreuse et fort variée : les bateaux de servitude. Voici la couverture :

C'est toujours aux éditions ETAI/MDM, c'est toujours dans le cadre de la série "De chez nous" et celui-ci est sorti début 2000.
La flotte des bateaux de servitude rassemble tous les engins flottants utiles à la bonne marche de la navigation dans les ports, les estuaires et en mer : dragues, baliseurs, bateaux-feux, pilotes et pilotines, chalands, grues flottantes, bateaux-pompe, etc., y compris les bateaux météo, les bateaux pour le pétrole et le gaz offshore, les docks flottants.

Voici quelques photos au hasard, extraites de mon livre :
Bateau-feu à poste au large de Dunkerque.

La bouée lumineuse BXA au large de l'estuaire de la Gironde.

Chalands de servitude en ciment - oui oui, en ciment... - dans le port du Havre.

Conducteur d'une drague de rivière, aux commandes pendant des travaux. Cette drague est un ancien bateau fluvial du Mississippi.

La drague à godets Dieppe IV.

Une puissante grue flottante, dans le port de Bordeaux.

Un pilote du port de La Réunion va embarquer - acrobatiquement - sur une pilotine, pour revenir à terre, une fois son service terminé à bord d'un cargo.

Le refouleur n°5 de Bordeaux est l'ancien refouleur n°1 du port de Nantes.
Pour éteindre un incendie, soit sur un bateau soit sur des hangars à quai, difficiles à approcher par voie de terre, il faut des bateaux-pompes. Ici, le Commandant Milleau du port de Bordeaux.