vendredi 25 septembre 2020

L'album du centenaire

C'est aujourd'hui, 25 septembre, que sort en librairies le tome 21 de la série Missions Kimono (dessiné par Andrea Rossetto, et mis en couleur par Francis Nicole, co-créateur de la série). En voici une nouvelle fois la couverture :


Le résumé : Castor, pilote français de l'Aéronautique navale française, déployé avec son groupe aérien en Transbaltie (pays fictif de l'Europe de l'Est), rencontre au cours de ses missions une jeune et jolie interprète, Milena. Un couple se forme mais Milena souhaite quitter le pays devenu trop dangereux pour elle (ceci figure dans le tome précédent, le tome 20). Castor a promis d'aider son amie à se réfugier en France, mais la hiérarchie n'est pas d'accord. Une nouvelle mission à risque attend Milena et Castor dans le tome 21, suite et fin de l'aventure.

Cet album suit de près l'année 2019 qui est celle du centenaire de la 11e Flottille de l'Aéronautique navale française, "héroïne" de la série Kimono, puisque les héros sont des pilotes, fictifs ou parfois réels, de la 11F. C'est pourquoi, exceptionnellement, j'ai inséré une page, à la fin, rendant hommage à ce centenaire ; d'autant que Francis Nicole a participé, par des dessins, à cet anniversaire, à la demande de la 11F ; voici cette page, où figurent également des photos :



A noter que le pays fictif de la BD, la Transbaltie, est en proie à une rébellion, avec interventions militaires russes, directes ou indirectes, et pourrait être la Biélorussie (certains indices le laissent entendre, mais la Transbaltie rassemble divers éléments venant d'autres pays de l'Est). Or - prémonition ? - la Biélorussie subit depuis un mois une révolution qui risque de conduire à l'intervention de forces extérieures. Ceci n'était pas prévu du tout quand, il y a bientôt trois ans, j'ai commencé à écrire le tome 20, début de l'aventure.

Voici une planche extraite de la BD :




vendredi 18 septembre 2020

Mes revues en revue

A partir de ce vendredi, il va être question des différentes revues, journaux et magazines pour lesquels j'ai travaillé au fil de ma carrière (de même que j'ai parlé ici même, depuis un an, chaque vendredi, des BD et ouvrages que j'ai publiés, ainsi que des éditeurs de livres pour lesquels j'ai bossé).

Mon tout premier travail publié quelque part est, curieusement, un dessin, et pas dans n'importe quel journal : le quotidien Ouest-France, reconnu depuis des décennies comme le plus grand quotidien régional de France. Voici ce dessin, sachant - inutile de le préciser, on le voit bien - que je n'ai jamais été qu'un amateur malhabile :


Cela a paru dans l'édition de Saint-Brieuc d'OF, en date des 9 et 10 septembre 1978 (journal du samedi et du dimanche). Il y a donc un peu plus de 42 ans, presque jour pour jour. Voici le titre d'Ouest-France du jour, en Une :


En été, il y avait à l'époque, dans la page de Saint-Brieuc, édition des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes d'Armor), une rubrique de petits potins locaux parfois amusants, titrée "En roue libre... Dans les Côtes". Voici la page complète avec la rubrique, ses potins et mon dessin, coincés à gauche de la rubrique des obsèques... :


J'ai conservé l'original du dessin, que voici :


Au dos, est resté scotché un bout de papier, imprimé par les services techniques d'Ouest-France, qui servait aux journalistes pour s'adresser au service photo dans le but de reproduire le dessin dans les bonnes dimensions prévues dans la maquette du journal :


On pourrait se demander par quel phénomène j'ai pu publier ce dessin. Eh bien, c'est quasiment par "piston". Il se trouve que mon père était journaliste à Ouest-France, au siège à Rennes, et était ce qu'on appelle secrétaire de rédaction (c'est-à-dire qu'il choisissait les articles, à l'occasion les réécrivait ou les écourtait, trouvait les titres ainsi que les illustrations ou les photos, et mettait tout cela en page). A ce moment-là, il était affecté aux pages de la "Départementale" des Côtes-du-Nord. Pour la rubrique du samedi 9 septembre, le dessinateur attitré était en vacances. Comme mon père me voyait souvent faire des dessins à la maison, depuis mon adolescence, il m'a demandé de faire ce dessin, à la place du professionnel absent. On s'est mis d'accord sur le sujet et j'ai imaginé librement la scène à dessiner.

C'est mon père qui avait rédigé le texte des "brèves", dont celle des homards, et c'est lui aussi qui, de sa main, a écrit les dimensions (hauteur et largeur) de l'épreuve à publier, telles qu'elles figurent sur le "Bon de photo" montré plus haut. Pour dessiner au mieux un homard, je m'étais plongé dans une encyclopédie des animaux et de la nature, qui traînait à la maison...

Cette opportunité pour moi fut unique. En fait, depuis quelques années avant ça, mon intention était de devenir scénariste de BD, pas dessinateur. Ce qui n'a pas empêché que, ponctuellement, dans certains journaux, dont Ouest-France justement, mais plus tard, je publierai quelques dessins, plutôt des dessins techniques et simplifiés, des cartes géographiques, etc. Peut-être en montrerai-je ici, si l'occasion se présente, dans les semaines ou les mois qui viennent.

vendredi 11 septembre 2020

Collaborations

Pour reprendre mes messages concernant ma bibliographie, qui m'ont permis, au fil des semaines, de présenter tous mes ouvrages, je termine aujourd'hui avec ceux auxquels j'ai collaboré, sans en être l'auteur.

Celui qui m'a demandé le plus de travail est sans doute Sagas maritimes, aux éditions Marines Editions, publié en en 2003, écrit par Gérard Cornier et Claude Villers :

L'éditeur m'avait accordé une somme d'avance pour mes frais de transport, d'hôtel et de recherches diverses, afin de fournir pour cet ouvrage une riche collection de photos et d'illustrations, à dénicher un peu partout en France J'étais même allé, depuis ma Bretagne, jusqu'à la Chambre de Commerce de Marseille pour fouiller pendant deux jours ses archives. Mon travail avait duré en tout trois ou quatre mois... Mais je n'ai pas participé aux textes du livre.

Les ouvrages suivants ont bénéficié de ma collaboration au niveau des photos, et aussi au niveau des textes, de façon plus ou moins importante selon les cas. La marine marchande française, par Jérôme Billard, aux éditions ETAI (1999) :


Les remorqueurs, par Alain Croce, éditions ETAI, en 2000 :

En fait, pour ce dernier, l'éditeur m'avait proposé le sujet, dans le cadre de la collection des "Bateaux de chez nous" (voir de précédents messages), mais j'ai préféré mettre dans le coup mon ami Alain Croce, historien maritime, grand spécialiste des bateaux de tous ordres, et des remorqueurs en particulier. J'ai participé activement à cet ouvrage, qui est sorti finalement hors collection "De chez nous", pour une raison que j'ignore.

Dans les ouvrages suivants, je n'ai fourni que des photos :

La guerre des Malouines, par Philippe Paitel, Marines Editions, 2005 (l'essentiel du cahier photos, la couverture et la 4e de couverture sont des photos venant de ma collection) :


Trente catastrophes dans l'Ouest, par Alain Cabon, Editions Ouest-France, 1999 :


Gaziers et méthaniers, par Jérôme Billard, éditions ETAI, 2004 :


Chalutiers en guerre, par Gérard Garier, tomes 1 et 2, Marines Editions, 2010 (quelques photos seulement) :


Et d'autres ouvrages que j'ai oubliés... J'ai aussi collaboré à des ouvrages étrangers, comme ces livres, écrits principalement par David Williams, sur les paquebots ou les bateaux de la Croix Rouge durant la Seconde guerre mondiale :





vendredi 4 septembre 2020

Retour à la BD

Une nouvelle librairie de BD a ouvert ses portes il y a quelques jours à Paris. Son nom : Traits d'Esprits. Voici sa présentation, sous forme de bande dessinée proposée par la librairie :

Voici deux photos de sa vitrine, située rue Bonaparte dans le 6e arrondissement (on devine au milieu de la vitrine - première photo - plusieurs albums de la série Barbe-Rouge, créée à l'origine par JM Charlier et V Hubinon, dont un nouveau titre vient de sortir) :



En ces temps difficiles, il fallait oser créer une nouvelle boutique BD. J'en parle en particulier par amitié et pour le souvenir des temps anciens, car son patron, le dynamique Fabien Oudot, était le patron, il y a une vingtaine d'années, de la société de diffusion La 9e Dimension, dite "La 9e D". Or, cette société fut mon premier diffuseur. C'est grâce à elle et à la confiance de Fabien que j'ai pu lancer d'abord ma série Missions Kimono (tome 1 publié en janvier 2001), puis Quentin Foloiseau (2002),  puis Allan Mac Bride (2004).

Pourquoi la société s'appelait-elle "9e Dimension" ? Parce que la BD est considérée comme le 9e Art. Mais après cinq ans de fonctionnement, La 9e D a changé son fonds de commerce et il m'a fallu chercher un autre diffuseur (ce fut CED ; une autre aventure...).

C'est donc un retour aux sources pour Fabien, autrefois diffuseur de BD et, après une longue parenthèse, aujourd'hui libraire BD, un métier qu'il a bien connu, et pour cause, en tant que diffuseur.