La réalisation des BD Missions Kimono tome 18 et Allan Mac Bride tome 5 se poursuit, lentement mais sûrement. Elle va même se terminer, pour les dessins Noirs & blancs, dans deux ou trois semaines. C'est un hasard, mais les deux dessinateurs Francis Nicole et Patrick A. Dumas se suivent de près et ont à peu près le même rythme, de sorte qu'a priori, les deux albums sortiront en même temps.
Toutefois, les dessinateurs ayant un léger retard sur la programmation, il est probable que cette sortie groupée ne se fera au mieux que fin avril - voire peut-être début mai, en fonction de ce qu'on appelle dans le métier les "offices" -, et non début avril comme je l'espérais et comme annoncé ici et là. Nous en saurons plus dans un mois.
Voici un rappel des deux couvertures :
La mauvaise nouvelle annoncée en titre ne s'adresse qu'à ceux qui habitent dans des pays lointains, c'est-à-dire hors des pays francophones où sont diffusés mes albums (France bien sûr, mais aussi Belgique, Suisse et Québec). En effet, les dessinateurs et moi avons décidé, d'un commun accord, de ne plus pré-publier en avant-première, sur le présent blog, la totalité de nos BD, jour après jour, comme je le faisais les années précédentes. Seule sera présentée une sélection de planches qui donneront un aperçu du contenu de chaque histoire.
Ainsi, et j'en suis désolé, nos lecteurs habituels un peu partout à travers la planète, du Brésil aux Etats-Unis, de Singapour à Hong-Kong en passant par la Roumanie, et autres contrées, ne pourront plus découvrir l'entièreté des aventures de Mittel ou de Mac Bride. Sinon en se procurant les albums, bien sûr, ce qui est toujours possible via ce blog ou mon site.
Pour donner un nouvel avant-goût des péripéties qui figureront dans chacune des deux aventures, voici un extrait d'une des toutes dernières planches de Kimono 18, la planche 43 (elle n'est encore que crayonnée) :
Et un extrait d'une des dernières planches de Mac Bride 5, la planche 39 (Patrick est en train de terminer ensemble les planches 41 à 44, la 44 étant la dernière de l'album) :
Enfin, je termine par une information étonnante, relative au long cycle d'aventures de Mac Bride à travers la planète, du tome 1 au tome 4, où l'archéologue passe son temps à chercher les traces d'un mystérieux continent disparu dans le Pacifique sud. Les tomes 3 et 4 se déroulent d'ailleurs dans cette zone géographique.
Justement, une information a été diffusée hier dans les médias au sujet de la découverte, par des chercheurs australiens, d'un continent inconnu, au large de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, appelé Zealandia, qui intègre aussi la Nouvelle-Calédonie (d'où appareille Allan Mac Bride, à bord de la goélette Oiseau des Îles, à la recherche du continent disparu dont il a eu connaissance par divers indices).
On peut lire cette information sur ce lien, par exemple :
http://www.20minutes.fr/planete/2016291-20170217-zealandia-septieme-continent-decouvert-large-australie
Cet article en ligne ouvre par une grande photo montrant un navire, vu trois-quarts arrière, s'approchant d'une île verdoyante du Pacifique sud. Les chercheurs australiens disant que des îles émergeant de nos jours sont un reliquat de ce continent disparu et désormais englouti sous les flots, la photo est censée illustrer le propos. Voici cette photo pour ceux qui n'auraient pas ouvert le lien ci-dessus :
Amusant : c'est presque exactement ce qu'on voit en ouverture du tome 4 de Mac Bride intitulé La cité des dragons, où Allan finit par découvrir lui aussi une île émergente, reliquat du continent disparu dont il a eu vent... Voici, pour comparer, cette image extraite de la BD :
2 commentaires:
APSARAS MYTH. HINDOUE. Nom des nymphes qui charment les dieux du paradis d'Indra par leurs danses voluptueuses et leurs chants. Apsaras musiciennes (J. Lorrain, Monsieur de Phocas,1901, p. 337);la frise des apsaras d'Angkor (É. Faure, L'Esprit des formes,1927, p. 192):
1. Vois! Les palmiers divins, les érables d'argent, Et les frais nymphéas sur l'eau vive nageant, La vallée où pour plaire entrelaçant leurs danses Tournent les apsaras en rapides cadences, D'une nue onduleuse et molle enveloppés S'éveillent, de rosée et de flamme trempés. Leconte de Lisle, Poèmes antiques,Surya, 1852, p. 323.
2. La courbe d'une main prise au hasard, dans les apsaras d'Angkor, se prolonge par le serpentement du torse, jusqu'au pied de la danseuse, parce que rien de superflu ne s'interpose, ni bijou mal placé ni saillie musculaire excessive, pour rompre le flot continu qui les unit et retentit, tout le long de la frise, en invisibles échos. É. Faure, L'Esprit des formes,1927, p. 212.
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [apsaʀa]. 2. Forme graph. − Lar. encyclop. enregistre la vedette au plur. apsaras (cf. aussi Guérin 1892 et Nouv. Lar. ill.). Ac. Compl. 1842 écrit apsarâ.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1823 mythol. (Boiste). Anc. indien Apsaràh littéralement « se mouvant dans les eaux » formé de àp(ah), plur. « eau » (racine i.-e. *ap- « eau, rivière » [Pokorny, 51]) et de sarati « coule, court vite » (à rattacher au lat. serum « petit lait ») d'apr. Klein Etymol. t. 1, p. 96b.
Merci Pierredroudrou pour ces explications didactiques.
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