vendredi 2 juillet 2021

L'évêque Nicolas, saint patron des enfants

 En 1991, à la suite de je ne sais quelles circonstances, la rédaction du fameux journal de BD Fripounet me demande décrire un scénario racontant la vie de Saint Nicolas. Le dessinateur engagé par la rédaction signera Hanzkrouf, mais son vrai nom est Jean-Luc Cornette. Voici les deux premières planches :


La BD a paru dans un supplément petit format inséré dans le numéro de Fripounet du 27 novembre 1991 (la saint Nicolas se fête quelques jours après, le 6 décembre de chaque année, un événement similaire à Noël dans un certain nombre de régions et de pays en Europe ; Saint Nicolas est considéré comme le saint patron des enfants - mais aussi des écoliers, des marins, des avocats...). Voici la couverture, avec le personnage de Saint Nicolas, annonçant la BD comme un "mini-livre" (le dessin de la couverture n'est pas dû à Hanzkrouf, mais à Jacques Ferrandez) :


Voici les pages intérieures de ce numéro, avec le supplément sur Saint Nicolas maintenu en place par agrafage :


Voici la couverture du supplément, déployée avec sa "4e de couverture" (on lit en bas de cette "4e de couverture" que le lettrage de la BD est dû à une personne ayant pour pseudo "Pomme Verte") :


Pour me documenter, je m'étais rendu dans une église bien connue à Paris, dont j'avais appris qu'elle détenait des archives sur l'histoire du saint patron : Saint-Nicolas-du-Chardonnet dans le 5e arrondissement de Paris. Et en effet, la vie de Saint-Nicolas, racontée dans les vieux et assez impressionnants grimoires de cette église, y est détaillée ; j'ai dû en faire un très court résumé pour la BD - il y aurait de quoi en tirer un livre. L'histoire fait 14 planches format A5, chaque planche se décomposant en trois strips. Voici les deux dernières planches :


Il faut signaler un acte de censure envers la BD. En effet, une légende de la vie de Saint-Nicolas est celle des trois petits enfants, perdus en forêt mais hébergés chez un boucher qui va les tuer ; les enfants passent la nuit dans la maison du boucher en dormant dans un grand lit, sous une unique couverture. Or, la rédaction de Fripounet, jugeant la scène scabreuse, a contraint le dessinateur à refaire son dessin et à marquer nettement, dans le lit, de profondes séparations entre chaque enfant, comme on le voit dans la planche 11, dans la case en bas à droite... :



Aucun commentaire: