vendredi 12 juin 2020

Bateaux en guerre

Le troisième livre, dans l'ordre chronologique, dont je suis l'auteur a été publié par une troisième maison d'édition (voir mes précédents messages). Il traite cette fois de la marine marchande française durant la Seconde guerre mondiale. Voici la couverture :

Edité par Marines Editions fin 1996, il s'agit en fait du premier volet, couvrant la période de septembre 1939 (déclaration de la guerre) à fin juin 1940 (signature de l'armistice par la France). Au moment de la réalisation de cet ouvrage, un deuxième et un troisième volets étaient déjà envisagés (et se feront, mais j'y viendrai plus tard). Nous sommes en réalité trois co-auteurs : Guy Mercier est un spécialiste de la marine marchande et Marc Saibène un spécialiste des bateaux militaires ; chacun a apporté ses connaissances et ses documents.

Le sujet : le déroulé chronologique des faits et exploits de la marine marchande française durant la guerre sur mer, étoffé de chapitres d'introduction traitant de la réquisition de la plupart des cargos, paquebots et pétroliers français, de la formation des convois, de l'armement des navires pour se défendre, de la saisie de navires étrangers sous le pavillon français, etc. Il est question aussi de vastes offensives comme l'affaire de Norvège, de l'évacuation dramatique des ports à l'arrivée des troupes allemandes, etc. A la fin, des tableaux sur une dizaine de pages donnent la liste complète de la flotte marchande française, compagnie par compagnie, à la date du 1er septembre 1939.

De nombreuses photos et des documents administratifs illustrent les pages (les bonnes photos sont assez rares... dans l'action, les circonstances ne se prêtaient pas aux vues posées ou artistiques). Voici quelques visuels au hasard :
Pendant la campagne de Norvège en mars-avril 1940, des paquebots repeints en gris
et transportant des troupes se dirigent vers les fjords.

Un des cargos qui sauta sur une mine sous-marine :
le Floride (extrait du livre).

Un paquebot coule : le Brazza, suite à un torpillage, fin mai 1940.
La plus grande perte en hommes (et femmes) de tous les naufrages
de navires marchands français pendant la guerre.
Cet autre navire, le pétrolier Picardie, ne va pas couler (du moins, son arrière).
Cela se passe en février 1940.
Le cargo Louis LD est lui aussi peint en gris.
Ces deux vieux canons de 90 mm sont installés sur la dunette du Louis LD.
Il faut bien se défendre contre les sous-marins ennemis.

L'ordre de réquisition du cargo Djebel Amour.
Primes de risques pour l'état-major
du paquebot Général Metzinger.


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