vendredi 31 juillet 2020

Sauveteurs en mer

Toujours en 1999, j'ai publié un autre livre, dans la collection "De chez nous" de l'éditeur ETAI/MDM : Les canots de sauvetage, dont voici la couverture :

Un livre réalisé en étroite relation avec la SNSM (Société nationale du sauvetage en mer) qui, rappelons-le, fonctionne, et entretient et renouvelle son matériel, essentiellement grâce aux dons. Inutile de rappeler le rôle capital de la SNSM et des sociétés antérieures (SCNS et HSB - les Hospitaliers sauveteurs bretons) dans l'aide aux marins et plaisanciers, le long des côtes françaises.

Voici quelques photos extraites de ce livre, et couvrant diverses époques :

Le canot de l'île Molène (Finistère) sur sa cale de lancement à la fin des années 1950
Le canot en bois non chavirable Providence, de la station de Boulogne.
Beaucoup de sauvetages pour le pilote Pollet,
de la station de Boulogne.
Le canot Patron-Jean-Louis-Courtès à son neuvage en mars 1961.
Les sauveteurs en tenue, prêts à intervenir, de la station d'Audierne.
Le matériel de sauvetage d'une station HSB (Hospitaliers sauveteurs bretons) ;
les HSB et la SCNS ont fusionné en 1966 pour former la SNSM.
Entre le cap Gris-Nez, où s'échouaient souvent les bateaux, et la station de sauvetage,
il y avait 5 kilomètres de distance. Des chevaux étaint nécessaires pour tirer le lourd canot.
A bord d'une vedette en mission dans les années 1970
(cette photo a paru en Noir & blanc dans l'ouvrage)
Je ne pouvais pas éviter de publier cette photo de la station et du canot d'Erquy (22)
dont un de mes arrière-grands-pères fut le Président.

vendredi 24 juillet 2020

Tankers de chez nous

Au premier semestre 1999, sort un nouveau titre au sein de la collection "De chez nous" de l'éditeur ETAI : Tankers de chez nous (dont je suis l'auteur - puisque je continue de présenter sur ce blog mes divers travaux, chronologiquement) :

Cet ouvrage a été réalisé en collaboration avec Jérôme Billard.

Le terme "tankers" couvre une série de navires transportant des liquides dans des cuves : pétroliers (au long cours ou caboteurs), pinardiers, huiliers, asphaltiers, etc., et même des gaziers (certains gaz sont transportés, liquéfiés, dans des cuves).

Voici, au hasard, diverses photos apparaissant dans le livre :
L'Esso Parentis de la compagnie Esso.
Le Rhéa de l'Auxiliaire de Navigation à Fao (Irak).
D'abord appelé Gravenchon sous pavillon français, ce pétrolier est devenu ensuite l'Esso France(vu ici à Port-Saïd, lieu de passage obligé pour nombre de pétroliers européens se rendant au Moyen-Orient).
Le Caltex Bordeaux, en tant que stockeur de produits pétroliers, dans l'étang de Berre.
Course en sac sur le passavant, une passerelle permettant de se déplacer sur les pétroliers,
entre l'avant et l'arrière, par-dessus les cuves
Le Gonfreville de la CNP.
A l'avant de l'Orcher, on repeint les chiffres des tirants d'eau.
Le Fabiola à L'Estaque, dans le port de Marseille.
Un pétrolier caboteur, le Ginouse (deuxième du nom), au lendemain de la guerre.
Toujours le Ginouse, mais le troisième du nom, dans les années 1960.
Un pinardier (il transporte du vin, bien sûr) en chargement à Oran (Algérie) :
le Bacchus.


vendredi 17 juillet 2020

Le drame du "Grandcamp"

L'année 1999 a commencé pour moi avec la publication de mon livre Le drame du Grandcamp, racontant le seul et unique voyage de ce cargo français, puis son explosion catastrophique le 16 avril 1947. Voici la couverture de cet ouvrage :

J'ai déjà parlé ici-même de cet accident industriel mettant en cause un navire français, qui a littéralement rasé le port pétro-chimique américain de Texas City, aussi je n'y reviendrai pas en détail. Je montre diverses photos qui figurent dans mon livre : certaines que j'ai déjà mises en ligne sur ce blog, et d'autres pas.
L'état-major du Grandcamp, un mois avant l'explosion - un seul homme parmi ce groupe survivra, le chef mécanicien (le cinquième homme à partir de la gauche) :

Le cargo en feu, une heure avant l'explosion :

L'explosion (une fumée, comme celle d'un nuage atomique, monte très haut dans le ciel) ; photo extraite d'un film amateur tourné par un habitant de la ville de Texas City :

Les dégâts autour du bassin où a explosé le Grandcamp - et où l'on ne voit plus rien du navire, pulvérisé et éparpillé en mille morceaux à des kilomètres à la ronde :

Une plaque en l'honneur des marins français disparus - car on ne les a jamais retrouvés... - a été inaugurée à Texas City, mais 50 ans après le drame :

Une pièce du Grandcamp est exposée dans le musée mémorial de Texas City :

L'inscription sur la tombe du plus jeune marin du bord (son corps n'a pas été retrouvé) :
En fait, dans mon livre, je n'ai publié que la petite photo en camée ; ici, nous avons la vue entière de l'inscription sur la tombe familiale.

Et pour finir, voici une photo obtenue après la sortie du livre - car, c'est habituel, toute enquête n'est jamais vraiment terminée, et les renseignements et les documents iconographiques arrivent encore, même des années après. Voici donc une vue du bassin à côté de celui du Grandcamp à Texas city, quelques jours après la catastrophe, montrant l'épave d'un autre cargo détruit par les explosions en chaîne :

vendredi 10 juillet 2020

Choisir son camp

Le tome 2 de ma série d'ouvrages sur la marine marchande française durant la guerre est sorti fin 1998 ; voici la couverture (peinture due à Alain Coz) :

Ce volume, qui couvre la période de juillet 1940 à début novembre 1942, fait suite au tome 1 sorti deux ans auparavant (voir mon message du 12 juin dernier, ici même). Edité toujours par Marines Editions, il est co-réalisé là encore par Marc Saibène et Guy Mercier, deux amis shiplovers très "pointus".

Voici quelques images extraites de cet ouvrage ; des images rares et émouvantes car beaucoup de navires français ont disparu pendant cette longue guerre. Je montre d'abord des navires qui sont restés dans la marine marchande de l'Etat français (Vichy) après l'armistice de juin 1940 ; les navires sont alors considérés comme neutres et doivent arborer les marques de neutralité (double pavillon français peint en grand sur la coque, et nom du navire également peint en grand) :

Saisi par la France en 1941, cet ex-cargo anglais a pris le nom de Saint François.
Il est alors géré par la CBVN, jusqu'à son torpillage en février 1943.
Le Monselet de la CNCO avant septembre 1941
(date de son naufrage suite à une attaque d'avions anglais).
Le Champenois de la CBVN échoué pour toujours sur un banc de sable,
près de la côte marocaine en juillet 1941.
Le paquebot Canada de la compagnie Fabre est devenu navire-hôpital.
Ici, divers navires passés du côté des Alliés (camp anglais ou américain) :

Le cargo Cap El Hank ne navigue plus au sein de la SAGA, mais
sous le pavillon des FNFL (Forces navales de la France libre).
Il est vu ici à Pointe-Noire (Gabon) en mai 1941.
La photo est prise d'un télémètre du paquebot Félix Roussel (anciennement de la
compagnie des Messageries maritimes), et montre le convoi dont il fait partie
pour tenter de libérer Singapour courant janvier 1942.


Appartenant au début de la guerre à l'Auxinavi, le pétrolier Shéhérazade,
repeint en gris, est photographié en avril 1942, sous pavillon panaméen,
un mois et demi avant son torpillage.



vendredi 3 juillet 2020

Allongés dans des transat

Le livre qui succède à celui des Cargos de chez nous (voir le précédent message), dans ma bibliographie, traite cette fois des paquebots de chez nous :

Lui aussi a été publié par l'éditeur MDM (à l'automne 1998), et lui aussi a été écrit en collaboration avec Jérôme Billard (dûment cité en page de titre), un shiplover doté de grandes connaissances maritimes et d'une belle iconographie.

L'ouvrage ne traite pas seulement des beaux paquebots transatlantiques - contrairement à ce que laisse entendre le titre de mon article - mais aussi des nombreux paquebots et paquebots mixtes qui reliaient naguère la métropole française à ses colonies et à certaines destinations lointaines comme les Amériques ou l'Extrême-Orient.

Voici quelques photos au hasard, extraites du livre :

Le France à Saint-Nazaire, en période d'achèvement.
L'El Djezaïr de la compagnie Mixte.
Le Groix à Casablanca en 1949.
Le Champlain quitte l'appontement du Verdon à l'embouchure de la Gironde.
Garçons de "deck" au service des riches passagers de l'Île de France.
Le Flandre a aussi fait des croisières.