vendredi 10 juillet 2020

Choisir son camp

Le tome 2 de ma série d'ouvrages sur la marine marchande française durant la guerre est sorti fin 1998 ; voici la couverture (peinture due à Alain Coz) :

Ce volume, qui couvre la période de juillet 1940 à début novembre 1942, fait suite au tome 1 sorti deux ans auparavant (voir mon message du 12 juin dernier, ici même). Edité toujours par Marines Editions, il est co-réalisé là encore par Marc Saibène et Guy Mercier, deux amis shiplovers très "pointus".

Voici quelques images extraites de cet ouvrage ; des images rares et émouvantes car beaucoup de navires français ont disparu pendant cette longue guerre. Je montre d'abord des navires qui sont restés dans la marine marchande de l'Etat français (Vichy) après l'armistice de juin 1940 ; les navires sont alors considérés comme neutres et doivent arborer les marques de neutralité (double pavillon français peint en grand sur la coque, et nom du navire également peint en grand) :

Saisi par la France en 1941, cet ex-cargo anglais a pris le nom de Saint François.
Il est alors géré par la CBVN, jusqu'à son torpillage en février 1943.
Le Monselet de la CNCO avant septembre 1941
(date de son naufrage suite à une attaque d'avions anglais).
Le Champenois de la CBVN échoué pour toujours sur un banc de sable,
près de la côte marocaine en juillet 1941.
Le paquebot Canada de la compagnie Fabre est devenu navire-hôpital.
Ici, divers navires passés du côté des Alliés (camp anglais ou américain) :

Le cargo Cap El Hank ne navigue plus au sein de la SAGA, mais
sous le pavillon des FNFL (Forces navales de la France libre).
Il est vu ici à Pointe-Noire (Gabon) en mai 1941.
La photo est prise d'un télémètre du paquebot Félix Roussel (anciennement de la
compagnie des Messageries maritimes), et montre le convoi dont il fait partie
pour tenter de libérer Singapour courant janvier 1942.


Appartenant au début de la guerre à l'Auxinavi, le pétrolier Shéhérazade,
repeint en gris, est photographié en avril 1942, sous pavillon panaméen,
un mois et demi avant son torpillage.



Aucun commentaire: