Le livre, écrit principalement par Jérôme Billard, et publié en 2002, traite des supertankers français et, dans deux grands chapitres, des plus gros supertankers, ce qu'on appelle des ULCC (Ultra large crude carriers : transports de pétrole très, très grands). Ces ULCC, qui ne furent pas nombreux, ont été lancés dans le courant des années 1970, juste avant la crise pétrolière (1973) qui rendit caduque leur utilisation.
Il se trouve que quatre des plus gros ULCC étaient français eux aussi : Batillus et Bellamya, de la Shell, et Pierre Guillaumat et Prairial de la CNN. Plus de 500 000 tonnes de port en lourd chacun. On ne verra plus jamais des navires de cette taille ; record absolu pour l'éternité.
Voici quelques photos extraites du livre. Les premiers chapitres parlent des supertankers (à partir de 200 000 tonnes) :
Le nez, avec son bulbe d'étrave, du supertanker Blois (240 000 tonnes "seulement"). |
Un peu de technique : schéma du système de triple réduction d'un groupe turboréducteur, à bord d'un supertanker. |
Photo rarissime d'une scène qu'on ne reverra jamais : deux ULCC à couple, soit 1,1 million de tonnes en tout (Bellamya à gauche, Batillus à droite) (photo : Yves Rabin). |
Une nuit tranquille de fin mars 1982, au port pétrolier d'Antifer au nord du Havre, le pont endormi du géant Prairial (photo Xavier Mary). |
Le pont d'un supertanker est si long - un ULCC a fortiori ; ici : le Prairial - qu'il faut utiliser un vélo pour se déplacer entre l'avant et l'arrière... |
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